Depuis le 20 mai 2018, les voitures sont soumises à un nouveau contrôle technique, plus sévère que le précédent. Faisons le point sur les nouvelles réglementations en vigueur qui ont pour objectif d’harmoniser le contrôle technique dans toute l’Europe.
Instauré en 1992, le contrôle technique existe pour renforcer la sécurité sur les routes (et donc sauver des vies) et préserver l’environnement grâce à un contrôle des émissions polluantes.
Tout d’abord, les automobilistes doivent savoir que le nouveau contrôle technique sera plus cher qu’actuellement. L’augmentation de la visite est située entre 15 et 20 % de plus qu’avec l’ancien contrôle technique.
Le véhicule sera contrôlé et classé en fonction de trois défaillances (contre deux avec l’ancien contrôle technique) :
- le niveau de défaillances mineures (139 points de contrôle) : le véhicule classé dans cette catégorie devra être réparé sans qu’il n’y ait obligation de passer une contre-visite.
- Le niveau de défaillances majeures (340 points) : il faudra réparer l’auto et faire constater ces réparations par une contre-visite.
- Le niveau de défaillances critiques (127 points) : si votre véhicule est classé dans cette catégorie, vous ne pourrez rouler avec que le jour du contrôle pour l’emmener au garage qui le remettra en état. A la suite de cela, une contre-visite l’autorisera à rouler librement. Si les réparations ne sont pas effectuées dans un délai de 24 heures, le conducteur qui continuera à conduire ce véhicule devra s’acquitter qu’une amende de 135 Euros.
Avant le 20 mai 2018, une voiture ayant ce type de dysfonctionnement pouvait circuler et planifier les réparations ainsi qu’une contre-visite dans les 2 mois après le contrôle technique pour être dans la loi.
Le nouveau contrôle technique verra une augmentation du nombre de ses points de contrôle. Au nombre de 123 (avec 453 défauts possibles) jusqu’au 19 mai 2018, 132 points qui couvrent 606 défaillances potentielles, seront examinés à partir du 20 mai. Cet examen durera plus longtemps que l’ancien.
La rigueur sera bien plus grande : vous pourrez par exemple voir votre véhicule immobilisé si votre plaque d’immatriculation est mal éclairée, si vos feux stop ne fonctionnent pas ou si le liquide de frein est absent.
Le nouveau contrôle technique fait grincer les dents des conducteurs. Le niveau « défaillances critiques » ne laissant que 24 heures à celui-ci pour faire les réparations avant qu’il ne soit immobilisé. Or, il n’est pas simple d’avoir rapidement un rendez-vous avec son garagiste et les conducteurs ont parfois absolument besoin de leur véhicule pour se déplacer ou travailler…
Pour anticiper cela et ne pas voir votre véhicule mis dans la case « défaillances critiques », vous pouvez vous renseigner sur les points de contrôles visuels que vous pourrez faire avant de mener votre voiture au lieu du contrôle technique.
